Happy Lundi!

ça fait plus de 2 mois que je suis rentrée des Usa, mais je me rends compte que je n’ai pas partagé les derniers jours de ce voyage.

Après Végas, nous sommes descendus vers le sud, en faisant un détour par Chloride, ville fantôme dépeuplée après la fermeture des mines alentour.

Le village abrite encore quelque centaines d’habitants au coeur du désert, dont beaucoup de vétérans (parce que les loyers sont bas??). On y trouve des vestiges des temps miniers et des reproductions d' »authentiques maisons », beaucoup de parcelles abandonnées, des caravanes.

Dans les années 60 et 70, une communauté hippie s’y est installée, en témoigne les créations très art brut qui jalonnent les rues.

Petit passage sur la route 66, puis on arrive au Grand Canyon, le plus impressionnant, mais pas le plus photogénique. L’immensité du site est difficile à appréhender tant qu’on n’y est pas…

Quelques orignaux pas farouches.

 

 

 

Retour à  Phoenix pour reprendre l’avion, on profite d’une dernière journée pour visiter le Heard Museum, musée des arts des indiens d’amérique.

On trouve non seulement une large expositions des arts traditionnels des tribus indiennes (paniers, tissages de perles, bijoux en argent….), mais aussi des oeuvres contemporaines.

Tony Jojola, Isleta et Rosemary Lonewolf – 2004
Tony Jojola, Isleta et Rosemary Lonewolf – 2004
Tony Jojola, Isleta et Rosemary Lonewolf – 2004
Tony Jojola, Isleta et Rosemary Lonewolf – 2004
Tony Abeyta – Grand Canyon – 2016
Tammy Garcia – 2010
Shonto Begay – 2011
Michael Kabotie – 2003
Helen Hardin – 1975
Fritz Scholder -1975
Figurines par Rhonda Holy Bear

Dans ce musée également, une très émouvante exposition qui retrace l’histoire de ces jeunes indiens enlevés à leur famille pour les placer dans des pensionnats, dans le but de les « désindieniser » et de les « éduquer à la culture blanche ». Ils sont des milliers à être mort dans ces endroits.

Vous pouvez en lire plus sur Wikipedia, et/ou sur le site de l’exposition ici.

 

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34 réflexions sur « Happy Lundi! »

  1. Merci Emma pour ce beau partage .
    Ce musée est sans doute très touchant.
    Quelle richesse culturelle et anthropologique laminé.

  2. Merci, Emma, pour ces photos superbes. J’ai mal pour ces indiens dont on n’a pas respecté leur personnalité, leur identité, leur être véritable…. (et tous les êtres sur terre, connus /et/ou inconnus, qui ont subis le même sort),

  3. Merci Emma pour ces belle photos!
    Incroyable ce village fantôme…
    Et à propos de cette politique menée pour désindianiser ce peuple, la même chose a été pratiquée en Australie avec les Aborigènes, the Lost Generation. Comment l’homme peut-il être aussi écervelé et cruel?!… Never again….

  4. Bravo pour ce magnifique reportage de votre voyage que vous avez la gentillesse de nous faire partager. Vos photos sont toujours très réussies.
    Vous nous rememorez une partie de l’histoire dont les blancs n’ont pas à être fiers .
    Encore merci.
    Christiane.

  5. Merci pour ce beau reportage

    Les belles couleurs des paysages, les œuvres du musée ça me fait penser au patchwork.

  6. Merci beaucoup pour ces belles photos qui font voyager dans les paysage et dans l’histoire. Elles transmettent la beauté, les émotions du présent et du passé. On ne peut rester indifférent à tout ce qui se dégage d’elles.

  7. Bonjour Emma,
    Merci pour ce partage et pour ces belles photos.
    A propos des jeunes indiens enlevés à leurs familles pour les « désindianiser », il faut lire ce livre édifiant de Richard Wagamese: Jeu blanc. (Canada). Cet auteur, né en 1955, appartient à la tribu amérindienne ojibwée, originaire du nord-ouest de l’Ontario (Canada). Il est le premier indigène canadien à obtenir un prix de journalisme national. Il s’est éteint en mars 2017.

  8. Il y a beaucoup de villes fantômes dans l’ouest des USA.Elles sont souvent inhabitées, quelquefois entretenues pour les touristes ou pour la mémoire de la vie d’avant.
    Il y a aussi des gens qui vivent dans le désert, dans des mobil homes ou des bâtiments isolés, de toutes petites communautés.Alimentation problématique ou inexistante en électricité et en eau .Certains sont des marginaux qui ont choisi de vivre là, d’autres n’ont pas les moyens de vivre en ville, ils n’ont plus d’emploi, ou on perdu une grande partie de leur retraite avec la chute de la bourse en 2008.
    Les USA, c’est des paysages splendides, mais vivre là, ce n’est pas toujours le rêve.

  9. Merci Emma comme d’habitude un magnifique partage.
    Très émouvant en pensant à ce passé pas très glorieux pour «  ces exploiteurs » de peuples primaires. Les amérindiens aime la vie, la terre el ils respectent le vivant….on aurait beaucoup à apprendre de leurs enseignements…

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