Archives mensuelles : février 2014

L’artiste du vendredi : Cosabeth Parriaud

Je continue la série des artistes de L’Aiguille en Fête, avec Cosabeth Parriaud, l’une des pionnière du patchwork contemporain en France.

Plasticienne chromophile, comme elle aime se définir elle-même, elle n’a de cesse de chercher de nouveaux supports, de nouveaux outils. Depuis quelque temps c’est l’appareil photo qui est devenu son crayon favori et qui lui permet de remplir son carnet d’esquisses.  Grâce à lui, elle reproduit sur tissus ses instantanés, ces bouts de pixels arrachés aux différents paysages qu’elle scrute sans relâche avec minutie.

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Elle travaille la couleur en touche et l’illumine sur fond blanc.

 

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J’aime beaucoup la pureté de son travail et l’éclat de ses couleurs, ainsi que son travail de transparence, malheureusement peu visible sur les photos.

Elle n’a pas encore de site, mais si vous êtes en région parisienne, vous pouvez voir ses oeuvres à la galerie Arte Viva, 25 rue Trebois à Levellois Perret.

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L’artiste du vendredi : Emmanuelle Dupont

Je continue de vous présenter les artistes exposées à l’Aiguille en Fête. Aujourd’hui, découvrez le travail délicat et tout en volume d’Emmanuelle Dupont, brodeuse et sculpteur textile.

J’aime beaucoup son travail sur les textures, avec de la gaze, des aiguilles, des perles,…

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Des bulles d’organza pour cette parure aérienne.

 

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Des méduses de tissu.

 

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Admirez le souci des détails.

Plein d’autres projets sont à découvrir sur son site

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Les testeuses et la Setacolor 3D

Il y a quelques semaines, je vous ai lancé un appel pour trouver des testeuses : J’ai reçu beaucoup de candidatures, et j’ai dû trancher pour choisir une équipe éclectique et créatrice!

Elles sont donc 8 désormais à faire partie du gang des testeuses, pour expérimenter chaque mois un produit de la boutique. Ce mois-ci, le produit à tester était la peinture Setacolor 3D, une peinture textile en tube, facile à appliquer avec plusieurs effets : gonflante, pailletée, gloss ou métal.

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Ici, le coloris rouge piment gloss.

 

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Les essais tout en délicatesse de Jacqueline, cernes sur de la dentelle peinte.

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Ici, fleurs noires et quilting pour un esprit très japonisant, toujours par Jacqueline.

 

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Très rigolos, les petits panneaux de Pascale, avec la setacolor 3D gonflante, étalée au pinceau sur le premier, et à la canule sur le seconde avec la poule.

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Des paillettes avec le glitter « mer du sud » sur ce petit ornement en fil par Els.

D’autres tests de Setacolor sont à voir ici.

Rendez-vous le mois prochain avec les testeuses!

 

 

 

 

 

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L’artiste du vendredi : Pascale Drivière

Et oui, après une semaine d’arrêt pour cause d’Aiguille en Fête, notre rendez-vous du vendredi reprend.

Je voudrai d’abord remercier toutes celles qui sont passées sur le stand pour me dire un gentil mot ou un merci, je suis très touchée de voir que vous êtes si nombreuses à me suivre avec attention.
Cette année, l’Aiguille en fête avait un visage apaisé : de larges allées, qui permettaient la circulation, même aux heures les plus pleines, un immense espace repas, avec tables et chaises en quantité, même pour celles qui pique-niquent, et une offre élargie, avec peut-être un peu moins de patchwork et de broderie, mais plus de couture, de laines, de fil au sens large. Bravo et merci à l’organisation, qui a su tirer les leçons de l’an passé!

Côté expos, comme toujours, c’était éclectique et original, un vrai régal pour les yeux! J’aurai pu vous faire un message sur ce que j’ai vu et vous poster mes 258 photos (pas terribles mes photos!) pour vous en mettre plein les yeux, mais j’ai décidé de faire durer le plaisir, et d’ajouter toutes les artistes du salon à ma liste du vendredi.

Pour commencer, voici Pascale Drivière, un de mes coups de coeur. Son travail est emprunt de souvenirs : « Je recouds des morceaux d’histoire et reprise les accrocs du passé. » C’est ainsi que Pascale Drivière a coutume de se présenter… Mais ce constat personnel ne rends pas compte de l’essentiel, à savoir ses qualités de portraitistes, la finesse de son trait d’aiguille, l’exigence de son dessin. Chemses rapetassées, caracos élimés, mouchoirs… sont des toiles de fond sur lesquelles court l’aiguille qui dessine, écrit, sculpte… « Pour moi, raconte Pascale Drivière, c’est un travail de mémoire, un hommage au labeur des femmes. » C’est comme si elle avait fouillé dans un grenier, découvert ces reliques et raconté leur histoire… même si elle est imaginaire.

Voici quelques photos, certaines prises sur le salon, et d’autres sur le site de Pascale Drivière, à découvrir!

 

Pascale Drivière

Pascale Drivière

Pascale Drivière

Pascale Drivière

Pascale Drivière

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Pour en découvrir plus, voici une bien jolie vidéo…

 

 

 

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